Interview avec Mathieu, AMOScien lyonnais et triathlète de haut niveau

Rencontre Lyon 07/03/24

Bonjour Mathieu, peux-tu te présenter ?

Je m’appelle Mathieu Barbey, j’ai 22 ans et je suis originaire de Caen. Je suis étudiant en 3e année Bachelor Marketing et Evénementiel et en alternance chez Distance (Lyon) chez qui je travaillais déjà. J’ai rejoint AMOS Lyon cette année après avoir obtenu une Licence de Droit. Je pratique le triathlon depuis 10 ans.

D’où te vient cette passion pour le triathlon ?

Ma première relation avec le triathlon vient d’une simple guerre d’égo : pendant une colonie de vacances, un été, il y avait une compétition de natation. Je voulais gagner à tout prix, alors que je n’étais pas spécialement entraîné, et je me suis incliné face à plus fort que moi évidemment. Je courrais déjà beaucoup à cette époque et faisais de nombreuses sorties vélo avec mon père.

Une semaine après cette course de natation, je me suis rendu dans le même club de triathlon que mon camarade qui m’avait battu, pour faire un test. Je suis tout de suite rentré dans la catégorie adulte, à 12 ans, et c’était parti !

Par la suite ; j’ai toujours été un peu mal chanceux sur les compétitions : chutes à vélo, problèmes de santé, blessures qui venaient interrompre mes préparations, etc…

Sur mes années junior (18-19 ans) j’ai pu atteindre mon meilleur niveau : les courses nationales.

Je cours actuellement pour le club de Nice Triathlon.

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Quels sont tes objectifs sportifs ?

A long terme ce serait passer professionnel sur du format « Longue distance » (IRONMAN 70.3). D’ici 3 ou 4 ans (à la fin de mes études).

A court terme, je dirai, cette année les championnats de France de triathlon et championnats de France de tri-élite ainsi que les Grands prix de triathlon : Courir pour Nice Triathlon.

Et tes objectifs professionnels ?

J’aimerais rester dans le domaine du sport : la conception de produit sur des articles de sport (chaussure, textile, etc..) ou bien accompagner les athlètes par le biais des marques. Je fais de la vente en direct au magasin mais aussi de la gestion des commandes sur internet, de l’événementiel, je travaille aussi sur la fidélisation client, la communication, etc. Je touche à plein de choses et c’est ce qui me plaît.

A court terme je souhaiterais rester chez DISTANCE. Il y a une équipe en place que j’affectionne et l’entreprise se développe très bien.

Ton meilleur souvenir en tant qu’athlète ?

Champion de France junior par équipe / Champion du monde de duathlon (20-24 ans)

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Qu’est-ce qui anime ta passion tous les jours ? Ce qui te motive ?

Ma motivation principale c’est la performance. J’aime prendre le départ d’une course et me confronter à d’autres athlètes qui sont animés par la même chose que moi, la gagne. Il est important pour moi d’être bien entouré. Savoir que mes proches sont fiers de moi ça me motive à me dépasser chaque jour à l’entrainement. Ce qui me motive c’est aussi de retrouver mes amis à l’entrainement, le fait d’avoir un groupe ça permet de se tirer vers le haut à l’entrainement et de progresser tous ensemble même dans les moments difficiles.

Peux-tu nous raconter ta journée type ?

Ma journée débute chaque matin à 5h. Je déjeune et je me prépare pour me rendre à mon premier entrainement. À 6h j’arrive à la piscine, je m’échauffe au bord du bassin jusqu’à ce que l’entraineur arrive. Je sors de l’eau vers 8h, je rentre chez moi et j’enchaine avec le deuxième entrainement. Je fais une séance de vélo sur Home trainer qui se termine généralement vers 10H15 /10H30. Ensuite, je me rends chez Distance (alternance) où je commence à 11h. Je termine ma journée de travail à 19h et j’enchaine avec mon dernier entrainement. J’enfile mes baskets et je pars faire ma séance de course à pied. Je suis au lit à 21h30 et le lendemain, ça recommence.

As-tu un athlète ou une personnalité inspirante ? 

J’admire énormément Alex YEE, c’est un triathlète anglais qui était athlète il y a encore quelques années.

J’aime beaucoup cet athlète, malgré son jeune âge il est capable de rivaliser avec les meilleurs de la discipline. Il l’a prouvé en décrochant une médaille d’argent aux Jeux de Tokyo en 2021. C’est un garçon qui est venu tard au triathlon et malgré ça, il persévère et réussit à tirer son épingle du jeu pour gagner des courses.

Que conseillerais-tu à un AMOScien qui souhaiterait franchir le cap et tenter de participer à un triathlon ?

Le triathlon est une pratique dans laquelle il est très facile de débuter. Il existe des triathlons avec des petites distances qui permettent de découvrir la pratique. Il suffit alors d’un vélo, d’une paire de basket, des lunettes de natation et une tenue de sport pour pouvoir plonger à la découverte de ce merveilleux sport.

Un conseil pour les étudiants qui souhaitent se mettre/ se remettre au sport. 

Je pense que pour se relancer dans la pratique sportive régulière il faut d’abord se fixer un objectif. Avoir quelque chose en point de mire ça permet de nourrir sa motivation et de savoir pourquoi on s’entraine. Après ne pas hésiter à y aller à plusieurs, c’est toujours sympa d’être en groupe pour se retrouver et partager un bon moment.

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Un diplôme de niveau bac+5 est courant pour ce type de métier. Un bachelor associé à un master ou un Programme en 5 ans permet de développer des compétences diverses. En effet, en plus d’élargir ses connaissances sur le marché du sport, les étudiants se spécialisent dans le management, la communication et le marketing du sport.

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