Interview de Nicolas Castellin, Alumni AMOS Marseille

Diplômé d’un Master AMOS Sport Business School, Nicolas Castellin s’est envolé vers la région Genevoise. De passage à Marseille, il nous raconte au travers d’une interview son parcours, qui l’a conduit à son poste actuel.

L’objectif ? Montrer que par l’engagement et la passion, les rêves sont possibles. Une immersion unique aux côtés de celui qui sublime les autres par l’image.

Salut Nicolas, peux-tu te présenter en quelques mots ?

Bonjour je m’appelle Nicolas Castellin, j’ai 27 ans et je suis né à Marseille. Mon parcours AMOS a débuté en septembre 2020 en 3ème année de Bachelor Marketing et Evènementiel Sport sur le campus de Marseille. En parallèle je me suis impliqué au sein de l’école en faisant partie du BDA. A cette époque-là, je m’occupais des réseaux sociaux, car toute la partie création de contenus m’intéressait déjà.

J’ai enchaîné par la suite avec un Master of Business in Sport en alternance. Lors de ma première année de Mastère, j’ai décroché une alternance au sein de l’Equip EPS, une entreprise qui vend des articles de sport à des collectivités (chasubles, maillots, ballons, etc) basé à la Ciotat. Je m’occupais du site internet car les réseaux sociaux n’étaient pas développés. Je souhaitais également continuer à m’impliquer au sein du BDA, j’ai donc endossé le rôle de président. Nous avons essayé avec mes camarades de faire vivre au maximum l’école (soirées, sport universitaire). Cette expérience a été très formatrice car elle permet de mettre en pratique la théorie qu’on peut voir dans certains cours en termes de management.

Pour ma seconde année, j’ai eu l’opportunité d’intégrer l’Olympique de Marseille dans le pôle Social Media.

Mes missions :  

1. la première était de prendre des photos et des vidéos des équipes du Centre de Formation mais également de m’occuper de leurs réseaux sociaux 

1. la seconde consistait à la gestion des réseaux sociaux du compte professionnel. 

À la suite de l’obtention de mon diplôme à AMOS j’avais l’opportunité de rester un an de plus à l’OM en alternance, j’ai souhaité me spécialiser dans le graphisme afin d’avoir quelques compétences dans ce domaine. A la fin de la saison 2023-2024 de l’Olympique de Marseille, le Servette FC m’a contacté pour rejoindre le club en tant que “Photo & Video Producer”.

Comment s’est passé ton intégration en Suisse ?

Aujourd’hui ça fait 3 mois que je suis en Suisse, mon intégration s’est très bien passée, je remercie d’ailleurs les personnes au club qui ont fait en sorte que cela se passe bien.

Tu es Photographe Vidéaste Producer pour le Servette FC Geneve, peux-tu nous parler de tes missions pendant et hors les jours de match ?

Mes missions varient selon que nous jouons à domicile ou à l’extérieur. À domicile, j’arrive généralement 2h30 avant la rencontre et je commence à filmer tout ce qui entoure le stade : l’enceinte vide, les vestiaires, afin d’avoir de la matière pour réaliser du contenu par la suite. À 1h30 du coup d’envoi, les joueurs arrivent, donc je filme leur arrivée. Quarante-cinq minutes avant le début du match, je filme l’échauffement, qui dure généralement une demi-heure. J’essaie de capturer un maximum d’images avec des plans serrés sur les visages, pour capter l’émotion, car les joueurs sont dans leur dernière phase de concentration et de préparation.

Enfin, pendant le match, je me place derrière les cages (où notre équipe attaque) et je filme tout le match. J’essaie de capter la moindre situation qui pourrait être intéressante pour nous par la suite. Une fois le match terminé, nous devons monter tous les contenus (pour les différentes plateformes), que ce soient les buts, les gestes techniques ou autres.

La période hors match est quelque chose dont on parle peu, mais elle est cruciale pour réfléchir aux différents contenus que nous voulons mettre en place. Cela peut inclure les entraînements, la période mercato avec l’arrivée de nouveaux joueurs, le reveal des nouveaux maillots, la campagne d’abonnement, ainsi que des vidéos pour les autres services de l’entreprise. Nous pouvons également créer du contenu avec les joueurs à la fin des entraînements, par exemple. Les semaines se ressemblent rarement.

Tes missions couvrent plusieurs sports, quelles sont les spécificités que tu retrouves dans les différents sports ?

Il faut savoir que le Servette FC fait partie de Genève Sports, qui regroupe le Servette FC (football), le Servette Chênois féminin (football féminin), le Geneve Servette (Hockey) mais également le Servette Rugby Club (rugby). Pour le moment, j’ai pu travailler sur le foot, le foot féminin et le hockey. Pour le hockey,les matchs sont plus rapprochés (3 à 4 matchs par semaine), le jeu va plus vite donc pour le photographe ou le vidéaste il faut s’adapter. Il faut également s’adapter à l’environnement car prendre des photos ou vidéos en intérieur, avec de la glace ce n’est pas évident !

Comment trouves-tu l’ambiance sportive dans cette région, as-tu une anecdote à nous partager ?

Ce sont des supporters fidèles : en moyenne, 10 000 personnes viennent à domicile, mais il y a toujours 400 personnes qui se déplacent pour les matchs à l’extérieur. En Suisse, le hockey est plus populaire que le football, c’est une culture que je connais encore très peu. Je pourrais vous en dire plus à la fin de la saison.

Une anecdote que je pourrais raconter, c’est le bizutage que j’ai eu avec l’équipe professionnelle lors de mon premier repas en déplacement. C’est un rituel : ils m’ont fait chanter devant tout le monde et, bien sûr, le chant et moi, ça fait deux, donc tout le monde a rigolé.

As-tu un message à faire passer aux étudiants ?

Croyez en vous, faites ce que vous aimez, donnez-vous les moyens d’y parvenir et n’ayez aucun regret. 

 Merci Nicolas pour ce beau témoignage que tu nous as partagé !  

#WeAreAMOS