Dans les coulisses des JO avec Noémie, bénévole sur le site d'entraînement

Rencontre Toulouse 14/10/24

Peux-tu te présenter rapidement et nous dire ce qui t’a motivée à devenir bénévole pour les Jeux Olympiques ?

“Je m’appelle Noémie Libes, j’ai 20 ans, et je suis en troisième année de Bachelor en alternance au SC Bastia. J’ai souhaité devenir bénévole pour les Jeux Olympiques de Paris, car, depuis mon inscription à AMOS, mon objectif était de participer à l’organiser cet événement.

Postuler en tant que bénévole était l’occasion idéale pour moi de découvrir le fonctionnement du Comité International Olympique (CIO) et de commencer à me constituer un réseau dans ce domaine.”

Peux-tu nous décrire une journée type en tant que bénévole sur le site d’entraînement des épreuves d’athlétisme ?

“Une journée type sur le site d’entraînement d’athlétisme est similaire pour l’équipe du matin et celle du soir. Pendant deux semaines, j’ai fait partie de l’équipe du soir, avec des horaires de 14 h à 21h45. La journée commence par l’enregistrement, puis nous passons au check-in des différentes zones d’entraînement (piste, javelot, lancer de poids, disque, marteau), chaque bénévole étant assigné à une zone selon un planning précis.

Par exemple, lorsque la zone de javelot est ouverte, la piste est fermée pour garantir que les athlètes s’entraînent dans des conditions optimales. Après avoir vérifié la répartition des espaces, nous passons sur chaque zone pour nous assurer que tout le matériel est en place : équipement spécifique pour chaque discipline, bancs avec des serviettes, glacières avec des bouteilles d’eau, etc. Une fois ces vérifications effectuées, les athlètes arrivent et nous les accompagnons selon leurs besoins d’entraînement.

Chaque zone est également surveillée par un bénévole pour assister les athlètes en cas de besoin et pour réapprovisionner la glacière. En plus de cela, nous devions gérer l’arrivée et le départ des perches. Nous remplissions des formulaires à chaque déplacement de perche, que ce soit pour l’entraînement, la compétition, ou leur retour après usage.

Une fois les sessions d’entraînement terminées, nous devions ranger les zones : recouvrir les bacs à sable, protéger les tapis de saut en hauteur et de perche, et vérifier que tous les athlètes avaient bien pris le bus pour retourner au village olympique. Nous terminions la journée en nous rassemblant dans la salle des bénévoles pour dîner ensemble. “

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Y a-t-il un moment en particulier qui t’a marquée durant cette expérience, que ce soit avec un athlète ou une situation particulière ?

“Le moment le plus marquant de mes deux semaines de bénévolat a été la soirée du lundi 5 août, où j’ai été affectée au Stade de France, sur le terrain d’échauffement avant la compétition. J’ai pu observer la routine de grands athlètes, dont certains que j’admire. Mon responsable des perches, avec qui j’avais de bons rapports, m’a invité à suivre la finale de saut à la perche.

Il m’a expliqué pourquoi certains athlètes ne parvenaient pas à franchir certaines barres, ce qui a été très enrichissant, d’autant plus que je pratique le sprint, une discipline très différente. J’ai eu la chance de voir Armand Duplantis, l’athlète que je souhaitais absolument voir, battre le record du monde avec une barre à 6 m25 ! C’était un moment de pur émerveillement, gravé à jamais dans ma mémoire. J’ai également pu croiser et féliciter Noah Lyles, le champion du 100 m. C’était une soirée inoubliable, couronnée par un dîner de célébration. “

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En tant qu’étudiante, comment cette expérience bénévole t’a-t-elle aidée à développer des compétences pour ton futur parcours ?

“Cette expérience m’a permis de développer des compétences essentielles pour l’organisation d’événements. J’ai appris l’importance d’une communication claire et efficace entre les membres de l’équipe, la sécurité et les superviseurs du site, afin d’éviter les malentendus.

J’ai également appris à anticiper les problèmes, à gérer les priorités et à réagir rapidement aux imprévus, comme un sol instable en salle de musculation. En somme, cette expérience m’a montré que la réussite d’un événement repose sur une coordination parfaite et une gestion proactive.”

Un petit mot, un conseil pour les AMOScien.ne.s, les futurs AMOScien.ne.s ?

“Le conseil que je pourrais donner aux AMOSciens et aux futurs serait de croire en soi et de persévérer. Lorsqu’on a un objectif en tête, il faut se donner les moyens de l’atteindre. Il ne faut pas laisser les doutes ou les obstacles nous décourager. Il faut toujours essayer, même si cela signifie prendre des risques. La confiance en soi est la clé du succès (j’en ai fait l’expérience). Chaque jour, fait un pas vers ton objectif, aussi petit soit-il ! Et apprends quelque chose de nouveau, développe tes compétences et élargis tes horizons. La persévérance et l’apprentissage continu nous rapprocheront de nos rêves plus vite qu’on ne le pense !”

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