Anaïs Priaulet : entre le TFC et son cursus chez AMOS, un double parcours prometteur
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Pourrais-tu te présenter et nous raconter ton parcours à la fois dans le football et dans tes études ?
« Je m’appelle Anaïs Priaulet, j’ai 18 ans et je suis en première année de Bachelor à AMOS Toulouse.
J’ai commencé le football à l’âge de 4 ans dans la région des Bouches-du-Rhône, d’où je suis originaire, dans un club de village, grâce au père de mon beau-père. C’est ainsi qu’est née ma passion !
J’ai évolué dans plusieurs clubs de village avant d’intégrer l’EFCB Beaucaire, où j’ai joué avec les garçons de U12 à U15 R1. Ensuite, j’ai rejoint le pôle espoirs de Castelmaurou de 2021 à 2024 ainsi que le MHSC de 2021 à 2023. Lors de ma dernière année au pôle espoirs, j’ai intégré le NFFMG (Nîmes Football Féminin Gard) en U19 National, tout comme à Montpellier.
Et aujourd’hui, je suis au TFC !
Sur le plan scolaire, mon parcours est assez classique. J’ai effectué ma scolarité primaire et mon collège dans ma région d’origine. À mon entrée au pôle espoirs, j’ai suivi une seconde générale au lycée Saint-Exupéry à Blagnac. Lorsque le pôle a été délocalisé à Castelmaurou, nous avons été scolarisées au lycée Stéphane Hessel, où j’ai obtenu mon baccalauréat STMG, option mercatique, avec mention assez bien. »
Quelles raisons t’ont motivé à poursuivre tes études à AMOS Sport Business School ?
« J’ai choisi AMOS Sport Business School, car, grâce à mon orientation en STMG, j’ai pu découvrir des domaines liés au marketing, à la communication et à l’événementiel, des aspects que l’on retrouve dans le cursus d’AMOS et qui m’ont particulièrement intéressée.
De plus, le fait que l’école soit axée sur le sport m’a attirée, car c’est un domaine qui me passionne. Grâce à mon expérience sportive, je savais que cela pourrait être un atout. »
Et en bonus, AMOS est partenaire du Toulouse Football Club !
As-tu une idée de ton projet professionnel une fois ta carrière de joueuse terminée ?
« Je n’ai pas réellement encore d’idées. Je sais que j’aimerais bien travailler dans la communication ou dans la création d’événements pour promouvoir le développement du football féminin. »
Comment décrirais-tu ton évolution au sein du club ?
« Mon évolution au sein du club se fait petit à petit, semaine après semaine. J’ai eu des débuts un peu compliqués, avec beaucoup de stress, car c’est mon premier groupe d’entraînement professionnel.
De plus, mon début de saison a été relativement chamboulé, car je n’étais pas censée jouer en compétition avec la seconde ligue cette année, mais en championnat avec les U19 nationaux. Mais tout ne s’est pas passé comme prévu : une gardienne s’est gravement blessée au poignet, ce qui m’a fait passer seconde gardienne. C’est à ce moment-là que j’ai commencé à faire mes premiers groupes professionnels.
J’ai ensuite appris que j’allais jouer la Coupe de France, autrement dit ma première Coupe de France ! Mon évolution au sein du club s’accélère de plus en plus et s’enrichit de jour en jour. »
Quels sont tes objectifs personnels et collectifs pour cette saison ?
Mes objectifs personnels sont de jouer en seconde ligue en championnat et de prendre un maximum d’expériences avec le groupe.
Pour ce qui est du collectif, les objectifs sont de gagner en expérience malgré un groupe jeune et de gagner des matchs pour rester dans le haut du classement, à savoir dans les quatre premières places.
Y a-t-il une joueuse ou un joueur qui t’inspire particulièrement dans ta carrière ?
« J’ai toujours été impressionnée par le gardien du Barça, Ter Stegen, par son explosivité et sa capacité à gagner ses duels. Je l’ai toujours pris comme exemple quand on me posait ce genre de question. Et aujourd’hui, chez les filles, je m’intéresse particulièrement à la gardienne du FC Nantes, Emily Burns. »
Comment gères-tu la pression des compétitions tout en conciliant tes études ?
« La pression des compétitions revient presque chaque week-end. Même si certains matchs ont plus d’enjeux que d’autres, le stress reste toujours présent.
Il m’arrive parfois d’avoir du mal à redescendre rapidement après une rencontre, en fonction de son déroulement et de ma performance. La gestion de la frustration, notamment après une défaite ou un match en deçà de mes attentes, peut être compliquée. Cependant, retourner à l’école le lundi après l’intensité du week-end sportif m’aide à évacuer et à passer à autre chose.
Revenir sur le campus après l’entraînement est souvent un défi, car l’énergie dépensée sur le terrain rend la concentration plus difficile. Malgré cela, le sport m’apporte une véritable discipline, m’aidant à mieux gérer le stress, que ce soit lors des partiels ou sur le terrain. Trouver un équilibre entre les deux est un atout, même si cela demande beaucoup d’efforts et peut être épuisant. »
Comment l’équipe prépare-t-elle le match de Coupe de France contre Le Havre, et quels atouts du TFC comptez-vous exploiter ?
« L’équipe prépare le match de Coupe de France contre Le Havre avec beaucoup de détermination et d’envie. On sait que cela nous demande plus d’exigence technique, physique et tactique. Du coup, l’équipe est beaucoup plus attentive aux consignes, même si nous sommes tout de même en championnat. Mais nous savons que les détails sont très importants.
Je pense que les atouts que nous pouvons mettre en place pour aller chercher une place en demi-finale seront un peu les mêmes que contre FC Fleury 91, c’est-à-dire qu’on est un groupe soudé avec beaucoup de caractère, ce qui nous a permis d’aller chercher l’égalisation en fin de match. Donc, la détermination et le plaisir seront les maîtres mots de la rencontre ! »
Un conseil pour ceux qui souhaitent intégrer AMOS et qui ont un double parcours comme toi ?
Mon conseil pour intégrer AMOS avec un double projet comme le mien serait de bien s’organiser et d’être déterminé(e) dans ce que l’on fait, afin de gérer son temps efficacement et de pouvoir récupérer quand c’est nécessaire. Un double projet demande beaucoup d’énergie et peut être éprouvant, mais c’est un passage obligé.
AMOS Toulouse est une école très à l’écoute de ses étudiants, il est donc important d’échanger avec l’équipe pédagogique pour assurer le bien-être de l’élève et envisager les différentes adaptations possibles.
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Un diplôme de niveau bac+5 est courant pour ce type de métier. Un bachelor associé à un master ou un Programme en 5 ans permet de développer des compétences diverses. En effet, en plus d’élargir ses connaissances sur le marché du sport, les étudiants se spécialisent dans le management, la communication et le marketing du sport.