Combattre, pour gagner sur tous les terrains

Le kick boxing ça vous parle ? Aujourd’hui, focus sur Ismaël Fajry, étudiant à AMOS Marseille et boxeur professionnel. Il revient sur son triple projet, son parcours et ses ambitions. Un article inspirant où la passion est au cœur de tout. Combattre, pour gagner sur tous les terrains, voilà le destin d’Ismaël. 

Est-ce que tu peux te présenter s’il te plaît ?  

“Bonjour, je m’appelle Ismaël Fajry, je suis actuellement en troisième année sur le campus d’AMOS Marseille. Mon parcours a été semé d’embûches. En effet, j’ai commencé mes études supérieures en Belgique dans une école de kiné. Au bout de deux ans, je me suis rendu compte que ce n’était pas ce que je voulais réellement faire donc je suis retourné en France et j’ai fait un BTS dans le sport ensuite, j’ai enchaîné avec AMOS.” 

“Concernant mon parcours sportif, j’ai commencé le pieds-poings à 16 ans et j’ai été champion de France en junior puis appelé en équipe de France l’année d’après. À 17 ans, j’ai été vice-champion d’Europe en boxe thaï avec l’équipe de France. J’ai continué avec de bons résultats puis je suis passé professionnel et actuellement, j’ai 8 combats pour 7 victoires.” 

Tu fais du kick boxing en professionnel, peux-tu nous expliquer ta discipline, les règles et les subtilités pour devenir professionnel ?  

“Je fais du kick boxing et de la boxe thaï en professionnel. Le kick boxing, c’est très simple : c’est de la boxe pieds-poings où on a le droit aux genoux. C’est un sport de percussions donc c’est à celui qui est le plus efficace et qui frappe le plus. Au kick boxing on a le droit à des phases de corps à corps qui ne durent que 5 secondes, sinon c’est une boxe qui se fait à distance.”

 

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“Pour devenir professionnel, il faut passer par plusieurs niveaux :  

Junior > amateur > semi-professionnel > professionnel 

Il faut un certain nombre de résultats dans chaque catégorie pour évoluer à chaque fois.” 

Pourquoi est-ce nécessaire selon toi de continuer de faire des études en plus de ta pratique sportive ?  

“Pour moi, c’est important de faire des études au-delà de ma discipline car dans mon sport la situation financière peut être très précaire et je sais que ça peut s’arrêter à tout moment. Du coup, oui, c’est primordial pour préparer l’avenir et savoir quoi faire après la carrière sportive.” 

Comment ça se passe avec ton alternance entre les cours et les entraînements ?  

“Mon alternance se passe très bien. J’ai de la chance d’avoir des patrons qui me connaissaient déjà et qui savaient que j’étais très impliqué dans ma discipline. J’ai aussi eu un aménagement de contrat grâce à ma Fédération. En période de combat, j’ai un peu de temps dégagé pour me préparer et mes tuteurs sont vraiment à l’écoute et compréhensifs.”  

Peux-tu nous décrire une journée type quand tu es en alternance ? 

“Une journée type en entreprise pour moi, c’est très rythmé. Je me réveille, je vais au travail de 9h00 à 13h00 puis je m’entraîne sur la partie physique dans la salle où je suis aussi en alternance. Vers 17h00-18h00, je donne des cours de boxe et de 20h00 à 22h00, je m’entraîne à nouveau.” 

Tu as également le même coach que Bruno Surace en boxe anglaise. Est-ce une fierté pour un Marseillais de voir son ascension ? Être aux côtés du même entraineur est-ce une force pour ton développement ?  

“C’est toujours une fierté de voir des Marseillais qui montent autant surtout quand on voit son parcours. C’est quelqu’un de très intelligent qui véhicule de bonnes valeurs. C’est une grande fierté de se dire qu’on a un grand champion chez nous ! S’entourer des meilleurs pour devenir meilleur, c’est un objectif donc avoir Kaiser comme coach en boxe anglaise ça m’aide beaucoup à progresser.” 

Tu es actuellement champion d’Europe, qu’est-ce qu’on peut te souhaiter pour l’avenir ? Quels sont les objectifs ?  

“Pour cette année, on peut me souhaiter de remporter toutes mes prochaines échéances et de montrer que je suis toujours le meilleur et à la suite défendre mon titre de champion d’Europe. Enfin, j’aimerais bien aller chercher un titre mondial.” 

Merci Ismaël pour toutes ces explications et ce retour d’expérience. On te souhaite le meilleur dans ce triple projet et on sera toujours là pour te soutenir. Continue, tu vas réussir à tout allier.

#WeAreAMOS