Tournoi BNP Paribas Primrose, entre projet tutoré et alternance

Le 13 juin 2023, le tournoi de tennis bordelais ouvrait ses portes pour la 14ème fois. Quarante des meilleurs joueurs mondiaux sont venus s’affronter sur terre battue, une semaine avant le tournoi du Grand Chelem parisien, Roland-Garros.

Tout au long de l’année, nos étudiants de troisième année du Bachelor Marketing et Evénementiel Sport ont participé à l’organisation de la compétition sous la tutelle de Nathan Exposito (intervenant en événementiel).  

Mélissa Goulée, en projet tutoré, et Lucas Ducept, alternant à la villa Primrose, nous parlent de leur expérience… 

Mélissa, comment avez-vous été accompagnés dans l’année ?

Nous avons intégré le projet en janvier. Nous étions chacun en charge d’un pôle de bénévole, j’étais sur la partie hôte, hôtesse et restauration, Dorian avait la partie développement durable, Matthias la logistique, Antoine l’animation et Lilas la billetterie.  

Nous avons eu des réunions hebdomadaires à Côte-Ouest, l’agence en charge de la partie logistique du tournoi. Nous avons pu commencer le recrutement des bénévoles et les affections de chacun. Au fur et à mesure, toutes nos missions se sont enchaînées jusqu’au jour de l’événement où nous avons été tous les cinq pleinement sur l’événement pendant deux semaines.  

Quelles ont été tes missions ?

 Je me suis occupée d’environ soixante personnes réparties autour du cours central, du village partenaires, des loges, de la tribune présidentielle, etc.  

Il a fallu les former sur différents sujets : qui faire entrer, quand est-ce qu’ils peuvent faire entrer le public ou non dans les tribunes, où est-ce qu’il faut les placer… C’était un des plus gros pôles, Dorian m’a beaucoup aidé, lui avait environ dix bénévoles.  

Est-ce que tu as pu appliquer pendant et sur l’organisation du tournoi, ce que tu as appris pendant tes trois années à AMOS ? 

Oui, les cours de management qui ont été utiles. Pendant l’événement, c’est important de savoir communiquer avec les personnes, surtout quand tu t’occupes de soixante personnes.

Lucas, peux-tu stp te présenter ?

 Je suis en première année du Master of Business in Sport en alternance au sein de la Villa Primrose où je travaille en grande partie sur la politique RSE.  

Mes missions sont larges, il m’arrive de m’occuper de la communication et de l’événementiel avec le tournoi ATP et tous les événements partenaires.  

J’ai choisi ce club parce que je suis passionné de tennis. À la suite de mon stage, on m’a proposé un contrat en alternance cette année et l’année prochaine.

Peux-tu nous parler de l’organisation du tournoi ?

 Nous avons commencé en septembre, avec les premières réunions entre les membres du club et Côte-Ouest.  

L’organisation commence en février-mars avec des réunions de coordination entre les deux équipes (Primrose et Côte-Ouest).  

Primrose s’occupe sur le tournoi de l’aspect sportif (joueurs, arbitres, ramasseur de balles, etc.) quant à elle, Côte-Ouest, s’occupe de la logistique, la mise en place du site.  

À l’approche du tournoi, nous libérons tous nos emplois du temps pour se consacrer exclusivement de l’événement.

Comment vois-tu cette expérience d’alternance ?

Je voulais travailler dans le tennis, quand j’étais au début de mes études, j’ai eu un emploi saisonnier à Roland-Garros et j’ai adoré donc c’était évident pour moi de continuer.  

Le tennis, était vraiment mon premier choix, un contrat en alternance au début, je n’y croyais pas, car lors des premiers contacts avec Primrose, on me disait qu’ils ne prenaient personne, j’envoyais des mails et j’avais des réponses négatives.  

Mais finalement, tout s’est enchaîné après mon stage.  Pour moi, c’était l’idéal. J’ai un poste particulier dans un cadre particulier, et je fais des choses auxquelles je n’ai jamais été confronté à AMOS.  

Au niveau personnel, j’ai beaucoup évolué, grâce aux personnes que j’ai rencontrées et à mon équipe, qui me considère comme un salarié à part entière.  

Le but de l’alternance, c’est aussi de gagner en autonomie et en compétence. J’ai pu énormément développer mon réseau professionnel aussi, c’est très important aujourd’hui.

Comment vois-tu l’évolution du tournoi Primrose ?

Cette année, le tournoi a changé de catégorie donc il y avait de plus gros enjeux, un budget plus important et de plus grandes exigences. Nous l’avons bien ressenti, mais le tournoi, s’est bien passé. 

L’an dernier, j’avais la charge de l’entretien des terrains, car on manquait de personnel, cette année grâce aux bénévoles d’AMOS, j’ai été responsable joueur donc j’ai vécu le tournoi différemment. Nous étions bien mieux organisés, moins de choses ont été faites à la dernière minute.  

Le tournoi de cette année nous a permis de voir quelles étaient nos limites.  

La prochaine évolution possible après la catégorie 175 (niveau du tournoi cette année), c’est 250. Ce niveau demande un budget triplé par rapport à cette année, et surtout des infrastructures de plus grandes tailles. À l’année, nous restons un club, on ne peut pas pousser les murs.  

Des questions se posent sérieusement par exemple, déplacer le court central pour en faire un plus grand, c’est en discussion, rien n’est fixé, pour le moment ce n’est pas dans l’objectif de passer à 250 car on ne peut pas.