Un AMOScien lillois sur le Tour de France 2023
Alors que le Tour de France 2023 sillonne la France chaque jour, notre AMOScien lillois Arthur Petit, étudiant en 2ème année de Master of Business in Sport, participe tous les jours à la bonne mise en place des étapes avec Doublet. Nous sommes partis l’interviewer pour nous faire part de son expérience.
Peux-tu nous présenter ton poste sur le Tour de France 2023 ?
Je suis équipier dans l’équipe des « 25 arrivée ». Notre rôle est d’assurer la mise en place et le démontage de 4 grands lieux de visibilité partenaires dans les 25 derniers kilomètres de l’étape. Banderoles, kakémonos ainsi qu’un énorme maillot gonflable doivent être disposés dans la matinée afin que les sponsors bénéficient de visibilité lors de la course via la diffusion télévisée.
Combien de personnes composent ton équipe ?
Dans l’équipe des « 25 arrivée » nous sommes 6 équipiers sous la houlette de notre chef d’équipe Valentin. Nous avons 3 Sprinter à notre disposition pour toutes les journées de travail. La fine équipe est composée d’Alexis, Thomas, Sylvain, Richard et Léo que je salue.
Tu travailles avec deux de tes camarades AMOSciens, Alexis Bracq et Thomas Delquignies, comment ça se passe ?
Effectivement je suis sur le Tour avec Alexis et Thomas. On travaille dans la même équipe, les fameux « 25 arrivée ». Concernant Alexis on travaille très régulièrement sur des projets de groupe mais le travail sur le Tour est totalement différent. Nous sommes amis dans la vie, mais cette expérience quotidienne rapproche inévitablement encore un peu plus. A propos de Thomas, je ne le connaissais pas avant cette aventure car nous ne sommes pas dans la même promotion, mais c’est lui qui était chargé du recrutement chez Doublet. On travaille tous ensemble chaque jour et c’est un réel plaisir.
Sur le Tour de France, quelle est ta journée type ?
Je me lève à 6h30 pour un départ sur la zone de travail à 7h. On passe de suite à l’installation des différents supports de visibilité lors de la matinée pour finir aux alentours de 11h30-12h. Après la pause du midi on retourne sur notre “spot” (chaque spot correspond à une marque partenaire du Tour : Krys, Skoda, Leclerc ou LCL) où nous sommes d’astreinte pour surveiller le maillot gonflable géant. Une fois les coureurs passés nous démontons le matériel pour retourner sur la zone de vie. Puis nous commençons le transfert jusqu’au lieu de l’étape du lendemain.
Depuis le départ de Bilbao, qu’est-ce qui t’a le plus impressionné ?
Après une semaine sur le Tour ce qui m’a vraiment impressionné c’est toute la logistique déployée autour de l’aspect sportif mais également tout ce que l’on peut retrouver sur l’événement (caravane, fan zone, prestataires, télévisions, radios…) On ne s’en rend pas compte en regardant les étapes à la télévision mais c’est un véritable village qui se déplace à chaque fois ! Tout est organisé à la perfection avec : les stationnements, les évacuations, les repas, les accréditations…
Peux-tu nous faire part de tes premières impressions sur la Grande Boucle ?
Je suis très content de contribuer à cet événement international. Découvrir des villes et des paysages différents chaque jour permet de ne pas tomber dans une routine même si nos journées de travail sont identiques. Discuter avec les spectateurs de la course lors de la pause du midi, de la caravane ou durant le passage de la course est également très agréable.
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