AMOS Montpellier devient partenaire du Montpellier Hérault Rugby
Découvrez l’interview de Ludovic MAZEAU, Directeur Commercial MHR, dans le cadre de la signature de notre partenariat.
Pourriez-vous nous présenter le MHR, les dates clés et votre présence dans l’élite nationale depuis des années ?
Le Montpellier Hérault Rugby est un club de rugby professionnel qui évolue en Top 14, au plus haut niveau du championnat français. Le club a une spécificité : c’est le plus jeune du Top 14 ; ce côté « poil à gratter » nous définit et va bien avec la mentalité du Sud !
Nous avons été créés en 1986 avec la « réunification » de deux clubs, le MUC (Montpellier Université Club) et le Stade Montpelliérain, sous l’impulsion très influente du maire Georges FRECHE. L’objectif de cette « réunification » était d’en faire un club plus puissant.
Nous sommes montés dans le Top 14 en 2003 et nous ne l’avons jamais quitté depuis ! Cette année 2003 a été un virage pour le club car nous avons créé notre centre de formation qui nous a fait passer véritablement un cap !
La deuxième année importante est 2007 avec la livraison du complexe du Manoir où nous vous accueillons aujourd’hui. Cette étape a également été très importante dans le professionnalisme puisqu’il fallait un outil pour commercialiser, comme par exemple des espaces VIP performants.
Enfin, la dernière date clé est 2011 avec l’arrivée comme actionnaire principal de Mohed ALTRAD qui nous a fait passer dans une tout autre dimension.
Le rugby est en perpétuelle évolution, le budget d’il y a 20 ans n’est pas le budget d’aujourd’hui et ne sera pas le budget de demain. Il nous fallait un actionnaire avec les reins solides. La venue de Mohed ALTRAD, qui gère un groupe impressionnant, est une véritable réussite pour le MHR.
Le MHR, c’est aussi 110 salariés, environ 30 millions d’euros de budget et un modèle économique un peu atypique pour une entreprise, puisque plus de la moitié de notre budget est notre masse salariale : les sportifs.
Quelles sont vos ambitions pour cette nouvelle saison ? Et parlez-nous de votre actualité ?
Quand on a un actionnaire comme Mohed ALTRAD, les ambitions, elles sont maximales, constamment. Nous ne jouons pas pour le maintien, nous visons l’excellence. Nous sommes tombés deux fois proche du titre en 2011 et 2016 où nous perdons en finale, nous disputons la Champion Cup, la plus grande compétition européenne et nous jouons constamment pour gagner ! Nous mettons toutes les dispositions et tous les moyens possibles pour figurer dans l’élite et gagner chaque compétition.
Concernant notre actualité, vous avez peut-être vu que Mohed ALTRAD est devenu partenaire officiel des ALL BLACK ! Au-delà de l’équipe de rugby, c’est selon énormément d’études, la « plus belle marque au monde » véhiculant une image extrêmement positive. Quand on vise un tel partenariat et que l’on arrive à passer devant une marque comme Amazon, c’est que l’on vise l’excellence !
Pourquoi mettre en place un partenariat avec AMOS Sport Business School ? Quels sont les enjeux de ce partenariat ?
AMOS devient un acteur de la « cité », c’est un mot qu’affectionne particulièrement Mohed ALTRAD, nous sommes donc à l’écoute de tous les nouveaux arrivants et nous vous accueillons les bras ouverts !
Vous êtes une école spécialisée dans le sport business et le MHR est un club à l’écoute : le sport évolue, les métiers évoluent, et je n’étais pas le même directeur il y a 10 ans ! Nous nous devons d’être en veille et à l’écoute de vos étudiants et de leurs nouvelles idées !
Quelques mots sur votre parcours ?
Je suis très « rugby » dans l’âme… J’ai été joueur de bon niveau mais j’ai toujours poursuivi mes études à côté. J’ai été recruté par le MHR en espoir, mais je n’ai pas passé le cap pour passer pro. Après un stage au MHR, le président de l’époque m’a fait confiance et j’ai donc été embauché tout d’abord en contact presse, puis chargé de communication, responsable communication, puis commercial et directeur commercial.
J’ai grandi avec le rugby. Le rugby a progressé, la popularité autour du rugby a explosé, l’argent a explosé, le budget du club à mes débuts était aux alentours des 3 millions d’euros, aujourd’hui nous sommes à 30 millions !
Pour en revenir aux étudiants, je pense vraiment qu’il faut être à l’écoute de leurs nouveaux codes, notamment sur la partie digitale. Je suis persuadé que dans 10 ans mon métier serait obsolète si nous ne sommes pas à l’écoute. Ma force personnelle, c’est la connaissance du rugby, le contact humain : le service partenariat fait 12 millions d’euros, donc c’est important aussi.
Un mot pour encourager nos étudiants ? Quels conseils pour réussir leur année scolaire ?
Ne pas avoir peur de travailler le soir et les weekends car au-delà du sport, nous sommes dans l’événementiel ! En 2016, année de finale du Top 14, c’est 37 weekends de travail.
Casser les codes et ne pas avoir peur : quand on vous dit non par la porte, passer par la fenêtre ! Il faut savoir forcer les portes.
Faire passer de l’émotion ! Dans le sport, nous vendons un côté sympa et de l’émotion. Faire passer cette émotion aux plus grands chefs d’entreprise de la région, leur mettre des étoiles dans les yeux alors qu’ils ont l’habitude de parler de chiffres, il y a un côté jouissif.
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Un diplôme de niveau bac+5 est courant pour ce type de métier. Un bachelor associé à un master ou un Programme en 5 ans permet de développer des compétences diverses. En effet, en plus d’élargir ses connaissances sur le marché du sport, les étudiants se spécialisent dans le management, la communication et le marketing du sport.