Au cœur du Comité International Olympique lors des Jeux de Paris 2024 avec 2 alumni d’AMOS Marseille
Que sont devenus Sébastien Allemand et Charles Colmart ? Diplômés d’AMOS Marseille en septembre 2020, ces amis de classe sont aujourd’hui collègues de travail au sein du Comité International Olympique lors des Jeux de Paris 2024.
Sébastien, Charles, pouvez-vous vous présenter s’il vous plaît ?
Charles : « Je m’appelle Charles, j’ai étudié 3 ans sur le campus d’AMOS Bordeaux, puis je suis venu à Marseille pour les 2 années de Mastère. Ma spécialité est le Community Management/Création de contenus. À la fin de ma dernière année, j’ai effectué un stage de fin d’études à l’Olympique de Marseille, à l’issue duquel je me suis lancé en freelance. J’ai travaillé avec plusieurs clients, toujours dans le secteur du sport, jusqu’au Comité International Olympique depuis fin 2023. »
Sébastien : Je m’appelle Sébastien Allemand, j’ai 27 ans. J’ai intégré la première promotion de Mastère à AMOS Marseille après une licence en STAPS, spécialité Management du Sport. Lors de ma dernière année, je me suis spécialisé en Médias et Communication où j’ai effectué mon alternance en tant qu’Assistant Marketing chez Provence Rugby.
Diplômé pendant la période du COVID, j’ai su rebondir en rejoignant l’équipe Communication de la Coupe du Monde de Rugby en tant que Community Manager pendant 2 ans. Fort de cette expérience sur un événement international d’envergure, j’ai ensuite intégré l’équipe du CIO en tant que Content Creator / Community Manager.
Vous êtes actuellement au cœur du plus grand événement sportif planétaire qui se déroule en France. Des bancs d’AMOS Marseille aux JO de Paris 2024, l’histoire est belle non ?
Sébastien : « C’est tout simplement incroyable de se retrouver au cœur des Jeux olympiques de Paris 2024, un événement d’une telle envergure, après avoir partagé les bancs d’AMOS Marseille. Nous étions tous deux passionnés par le sport et les médias. Désormais, nous sommes réunis sur le plus grand événement sportif planétaire.
Je savais que Charles évoluait dans le domaine de la communication digitale et, d’une certaine manière, je me doutais que nos chemins finiraient par se recroiser un jour. Notre parcours commun à AMOS a véritablement facilité notre collaboration au sein du Comité International Olympique (CIO). Nous partageons les mêmes valeurs et la même passion ce qui rend notre coopération encore plus fluide et efficace.
Cette aventure olympique représente pour nous l’aboutissement de plusieurs années d’efforts et de dévouement. C’est un privilège de pouvoir y contribuer ensemble ! »
Charles : « L’histoire est belle en effet, je ne m’étais pas imaginé travaillé pour le CIO et encore moins avec quelqu’un de ma promo. »
Comment as-tu été recruté au sein du comité olympique ?
Sébastien : « J’ai travaillé pendant deux ans pour la Coupe du Monde de Rugby France 2023, en tant que Community Manager. Cette expérience m’a permis de comprendre le fonctionnement d’un Comité d’Organisation. Elle m’a également permis de perfectionner mes compétences en gestion des réseaux sociaux, en planification et en management.
Le fait d’avoir déjà travaillé sur un événement international majeur m’a permis de m’adapter rapidement, de gérer des projets complexes et de produire des résultats concrets, dans un environnement en constante évolution. Je suis convaincu que mon travail pour la Coupe du Monde de Rugby a non seulement enrichi mes compétences, mais a également servi de référence clé pour montrer ma capacité à réussir dans un poste équivalent au sein du CIO. »
Sur quelles disciplines, événements, étais-tu mobilisé ? Quelles sont tes missions ?
Sébastien : « Lors des Jeux olympiques de Paris 2024, j’ai eu la chance de travailler en tant que créateur de contenus. Ma mission principale consistait à capturer des vidéos et des photos sur les différents sites de compétition afin d’alimenter les réseaux sociaux des @jeuxolympiques. L’objectif était de permettre à notre communauté de vivre les émotions des Jeux en temps réel, tout en étant au plus près de l’action.
J’ai été mobilisé sur la plupart des sites emblématiques de ces Jeux olympiques, chacun offrant une expérience unique, à savoir notamment :
- la Cérémonie d’ouverture : J’étais présent pour couvrir l’arrivée des délégations américaine et française sur les bateaux défilant lors de la cérémonie sur la Seine.
- le Stade de France : J’ai suivi le tournoi olympique de rugby à 7, immortalisant le moment où la délégation française a décroché sa première médaille d’or.
- la Place de la Concorde : J’ai mis en lumière les sports urbains, tels que le skate et le BMX freestyle, en plein cœur de Paris, capturant l’énergie de ces disciplines émergentes.
- le Grand Palais : J’ai couvert les épreuves d’escrime et de taekwondo, offrant un aperçu des performances de haut niveau dans cet endroit historique.
- Le Grand Palais Éphémère : J’y ai assisté aux compétitions de judo, notamment la médaille de bronze de Clarisse Agbegnenou, un moment fort des Jeux.
- le Stade Tour Eiffel : Ce site iconique des Jeux de Paris 2024 a accueilli les épreuves de beach-volley, où j’ai capturé des images mémorables avec la Tour Eiffel en toile de fond.
- le Pont Alexandre III : J’ai couvert les épreuves de triathlon masculin et féminin, un moment spectaculaire dans un cadre historique.
- l’Accor Arena (Bercy) : J’ai suivi la demi-finale et la finale de basketball masculin, en capturant toute l’intensité de ces matchs décisifs.
- l’Arena Sud de Paris : J’ai assisté aux compétitions de tennis de table, notamment les performances remarquables des frères Lebrun.
- Vaires-sur-Marne et Le Bourget : J’ai également exploré les sites de canoë-kayak et d’escalade, des disciplines qui ont captivé le public par leur intensité et leur technicité.
Cette expérience immersive m’a permis de vivre ces Jeux de l’intérieur tout en partageant ces moments inoubliables avec une audience mondiale. »
Quelles sont les compétences attendues pour être un bon chargé de communication / créateur de contenus aux JO de Paris 2024 ?
Charles : « Les compétences attendues pour être un bon CM : orthographe irréprochable, sens du détail, créativité, culture sportive, adaptabilité. Ensuite, les compétences techniques peuvent toujours s’apprendre. »
Je savais que Charles évoluait dans le domaine de la communication digitale et, d’une certaine manière, je me doutais que nos chemins finiraient par se recroiser un jour. Notre parcours commun à AMOS a véritablement facilité notre collaboration au sein du Comité International Olympique (CIO). Nous partageons les mêmes valeurs et la même passion ce qui rend notre coopération encore plus fluide et efficace.
Peux-tu nous décrire une journée type aux Jeux olympiques ?
Sébastien :
« Le matin :
- analyser les performances des différentes publications sur les réseaux sociaux pour évaluer l’engagement et ajuster la stratégie en conséquence ;
- gérer les interactions avec la communauté en répondant aux commentaires et en favorisant les échanges pour maintenir une dynamique active ;
- préparer des idées de contenus créatifs à réaliser sur le terrain, en anticipant les moments forts de la journée, et élaborer des questions pertinentes à poser aux athlètes ;
- créer et publier des contenus de teasing pour promouvoir les événements clé de la journée, en générant de l’enthousiasme auprès de l’audience.
L’après-midi :
- arriver sur les sites de compétition pour capturer des contenus photos et vidéos en immersion, reflétant l’ambiance unique de chaque événement ;
- publier des stories en direct pour partager l’atmosphère sur place, mettre en avant les infrastructures et donner les scores en temps réel ;
- capturer des contenus en bord de terrain pour un usage futur, tels que des moments marquants ou des coulisses qui pourront être exploités ultérieurement sur les réseaux ;
- réaliser des interviews d’athlètes, lorsque cela est possible, pour enrichir les contenus avec des témoignages authentiques et inspirants ;
Le soir :
- Effectuer un live-tweet des résultats sportifs pour informer rapidement les abonnés et annoncer les médaillés du jour avec enthousiasme ;
- Créer des publications réactives sur les différents réseaux sociaux (Instagram, Facebook, TikTok…), en mettant en avant les moments forts de la soirée et en capitalisant sur l’instantanéité pour maximiser l’engagement.
En quoi le parcours au sein d’AMOS a pu vous aider dans l’obtention du poste ?
Charles : « Le parcours à AMOS m’a aidé dans le sens où je me suis construit petit à petit au fil des années, avec les bénévolats au début, les petits jobs à Londres, puis les stages, les alternances etc… Ça a été un long processus. »
Sébastien : « Grâce aux Expériences Pédagogiques (EP) et à l’alternance, j’ai pu découvrir et comprendre de manière approfondie le fonctionnement du Sport Business. Ces expériences sur le terrain m’ont permis d’acquérir des compétences concrètes en gestion de projets, en communication, et en marketing sportif, des atouts clé pour décrocher un poste dans un environnement aussi compétitif. Mon alternance chez Provence Rugby m’a non seulement permis de me confronter aux réalités du marketing sportif, mais elle a également élargi mon réseau professionnel. »
Un conseil pour un étudiant qui hésite à s’investir sur les grands événements ?
Charles : Il faut tester un maximum de choses différentes pour voir ce qu’il te plaît, et en accumulant les expériences, tu vas finir par trouver le secteur qui te correspond le mieux. N’hésite pas à tenter parce que c’est en échouant quand on apprend.
Un mot pour décrire votre expérience ?
Charles : « Passionnante ! »
Sébastien : « Un rêve éveillé ! »
Vous l’aurez compris, le sport est une véritable raison d’être heureux. Bravo à tous les deux pour le chemin parcouru et l’aboutissement professionnel. Nous vous souhaitons le meilleur pour la suite de votre carrière en espérant (re)croiser votre chemin sur un événement.
#WeAreAMOS
Les autres articles
Retrouvez les autres Actualités Sport Business des campus AMOS
-
L’International Day d’AMOS Bordeaux : une édition haute en couleurs aux saveurs brésiliennes !
21/11/24 -
Un début d’aventure prometteur sur tous les terrains !
21/11/24 -
Les coulisses d'un événement mondial La Coupe du Monde de Rugby 2023
14/11/24 -
My Goat : Comment un alumni d'AMOS transforme les souvenirs sportifs en œuvres d’art
14/11/24
Découvrez nos formations
Un diplôme de niveau bac+5 est courant pour ce type de métier. Un bachelor associé à un master ou un Programme en 5 ans permet de développer des compétences diverses. En effet, en plus d’élargir ses connaissances sur le marché du sport, les étudiants se spécialisent dans le management, la communication et le marketing du sport.