Interview Thomas NOGIER - En poste à la Fédération Française de Rugby
Peux-tu te présenter et nous parler de ton parcours ? Parcours académique, stages, alternance, expériences personnelles…
Bonjour, je suis Nogier Thomas, je suis actuellement en Master of Business in Sport 2ème année à AMOS Bordeaux et en alternance à la Fédération Française de Rugby. Pour ce qui est de mon parcours académique, j’ai eu mon Bac ES et après, j’ai fait une Licence STAPS, management du sport à Rodez, dans l’Aveyron. Ensuite, j’ai fait une année de césure pour avoir une expérience professionnelle. Après, j’ai décidé de reprendre les études en première année de Mastère chez AMOS où j’ai fait une année d’alternance en tant que vendeur chez Intersport. Pour ce qui est des expériences professionnelles, je suis aussi arbitre en basket en R2. C’est dans le cadre de cette fonction que j’ai notamment pu faire un stage en tant qu’adjoint à la directrice du comité régional de Basket d’Aveyron/Lozère. J’ai été élu au comité par la suite. Toutes ces missions se sont arrêtées quand j’ai décidé de quitter Rodez pour la région bordelaise et pour les études.
Cette année, tu fais ton alternance à la Fédération Française de Rugby, quel poste as-tu ?
Aujourd’hui, à la FFR, je suis assistant de la co-organisation des formations et aussi toutes les formations sur le volet vie associative. Je m’occupe de la création des formations, à la programmation et l’organisation de celles-ci, jusqu’à la restitution des réponses aux formations qui sont, par la suite, mesurées qualitativement. En somme, j’analyse ensuite les questionnaires d’après-formation pour savoir ce qui peut être amélioré et ce qui est bon à garder.
Comment as-tu trouvé cette alternance ?
J’ai trouvé cette alternance sur leur site internet tout simplement. J’ai vu que la Fédération cherchait un assistant en formation et grâce à mon expérience dans le basket, j’avais déjà eu cette position-là, j’ai donc pu postuler. Mes expériences dans le monde du basket m’ont permis de décrocher ce poste. Par la suite, j’aimerais être retenu et pouvoir rester à la fédération française de rugby, car il y a une bonne ambiance et une bonne qualité de travail.
Peux-tu me décrire une journée type ?
Je n’ai pas réellement de journée type, mais dans le processus d’organisation, il y a des choses qui reviennent. Je peux donner comme exemple, une formation qu’il y a, sur la thématique des agents sportifs que je n’ai pas créé, mais que j’aide à coordonner. Ici, mon rôle, c’est de recueillir tous les inscrits, l’envoi des conventions de formations et des convocations. Mon but, c’est que le jour de la formation, il n’y ait aucun problème pouvant altérer la qualité de la formation.
À la fin de chaque formation, un questionnaire à chaud est envoyé à tous les participants et on analyse les données qu’on étudie et qu’on publie ensuite sur l’intranet de l’entreprise. Le portail sur lequel je publie les formations s’appelle le logiciel AGATE.
Pour ce qui est des offres de formation, il est adapté en fonction des besoins des clubs, des dirigeants et des ligues qui reviennent vers nous et qui nous demandent des formations particulières. Notre rôle, c’est de mettre en place ce que les IREF, Institut Régionaux d’Emplois et Formation ne peuvent pas mettre en place à leur niveau. Sinon, on fait en fonction de la demande du public cible, que cela soit des dirigeants et employés des clubs.
Quelles sont tes missions ?
Au niveau des objectifs cette année, j’ai six formations à coordonner et à planifier. Pour l’instant, j’en ai déjà fait quatre. En ce qui concerne les thématiques, elles sont diverses, cela va des Ressources Humaines, au parcours du dirigeant, en passant par établir un bon dossier ANS.
Quelles sont les compétences/ connaissances que tu as acquises au cours de ton alternance ?
L’enseignement d’AMOS a facilité la prise de poste, sur la partie événementiel. Effectivement, je me dois d’être toujours organisé, de savoir anticiper et de prévoir toujours un plan B au cas où les choses ne se passeraient pas comme prévu. Et la deuxième compétence, c’est sur la thématique des ressources humaines et du management, car je travaille avec différents publics cibles. A chaque fois, il faut absolument s’adapter que ce soit dans le discours ou dans la façon de travailler.
Peux-tu partager une expérience positive ou inspirante que tu as vécue ?
Ce qui me vient en tête, c’est ma première semaine d’alternance, durant laquelle j’ai reçu une invitation pour le quart de finale, Afrique du Sud – France. Nous y avons donc assisté avec mon équipe et, malgré la défaite, ce fut un chouette moment.
Quels sont les conseils que tu donnerais à quelqu’un qui souhaite avoir le même poste que toi ?
Si je devais donner un conseil, je dirais, ne pas se dire que c’est impossible, parce qu’il y a plein d’opportunités que l’on n’imagine pas alors que c’est clairement à notre portée. Il faut simplement y croire, et cela ne coûte rien d’envoyer une candidature. Deuxième conseil, il est important de rester actif à côté de ses études, que cela soit du bénévolat ou une passion. C’est comme cela que tu vas te faire connaître. On est dans un monde où il y a beaucoup d’écoles de commerce, il y a beaucoup de personnes qui vont sortir avec un Master en communication et événementiel et c’est notamment grâce à des expériences qu’il est possible de se différencier par rapport aux autres.
Pour revenir à mon cursus, c’est grâce à mes expériences dans le basket, mais aussi à mes stages et aux personnes que j’ai rencontrées dans ces stages que j’ai pu avoir des opportunités comme celle de la FFR.
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Un diplôme de niveau bac+5 est courant pour ce type de métier. Un bachelor associé à un master ou un Programme en 5 ans permet de développer des compétences diverses. En effet, en plus d’élargir ses connaissances sur le marché du sport, les étudiants se spécialisent dans le management, la communication et le marketing du sport.