My Goat : Comment un alumni d'AMOS transforme les souvenirs sportifs en œuvres d’art
Thomas, peux-tu nous raconter ton parcours et la création de My Goat ?
“Je suis issu d’un parcours étudiant dans le marketing et la communication. Lors de l’été entre la fin de mon DUT TC et mon entrée à AMOS Marseille, je me suis rendu sur l’île de Madère pour les vacances. C’est là que tout a commencé…”
“Grand fan de Cristiano Ronaldo, je suis allé à Madère pour explorer son île natale. En passant devant son ancienne maison, j’ai tenté ma chance et demandé un stage au club du Marítimo… et j’ai été accepté ! Ils ont apprécié mon initiative et ma détermination. J’ai ensuite eu six mois pour apprendre le portugais et me lancer dans cette folle aventure. Pendant ce stage, j’ai rencontré des proches de Cristiano qui m’ont offert un maillot signé personnellement par le GOAT !”
“J’avais déjà plusieurs maillots de lui et je les encadrais dans des cadres basiques IKEA pour décorer mon appartement. Cette fois, je voulais plus : raconter l’histoire de ce maillot, de mon stage. La seule option était de passer par un encadreur, mais je ne voulais pas prendre le risque d’envoyer ce maillot par la poste. Avec mes premières compétences en communication digitale acquises à l’agence de booking Promasport, j’ai eu l’idée de créer des cadres personnalisables et de les vendre en ligne, sur un site 100 % dédié aux cadres pour maillots de sport — ce qui n’existait pas en France.
Mon frère, dessinateur industriel, m’a aidé à concevoir un produit répondant à tous mes critères : facile à monter, personnalisable avec du texte et des photos, et de qualité digne d’un encadreur. C’est ainsi que je me suis lancé.”
Tu mentionnes souvent l’importance de Cristiano Ronaldo dans ton parcours personnel et professionnel. Quel est le lien avec My Goat ?
“Très jeune, je suis tombé sous le charme de ses dribbles et de ses buts extraordinaires à Manchester United. Il a été mon héros et mon modèle. Aujourd’hui encore, après 20 ans, la passion est restée intacte : pour ses exploits, ses records, et surtout sa personnalité. C’est un exemple d’ambition, de persévérance, de travail et de résilience pour moi.
Pour moi, il est le GOAT : Greatest Of All Time, soit “le meilleur de tous les temps”. Ce terme, qui lui colle si bien, est en réalité très subjectif. On a tous quelqu’un qui nous inspire, qui nous fait rêver. Pour moi, c’est Ronaldo.
Beaucoup de sportifs nous font rêver par leurs exploits, leur personnalité, et ce sont ces moments qu’on veut immortaliser. C’est pour cela que j’ai appelé ma marque My Goat : chacun a son GOAT, et ma marque propose une personnalisation (photos et textes) pour conserver ces souvenirs attachés aux maillots.”
Comment a évolué My Goat jusqu’à présent ?
“Une fois ma boutique lancée, il m’a fallu quelques mois pour réaliser mes premières ventes, puis tout s’est accéléré. Mon idée répondait donc à une vraie demande. Je pensais que le produit ne plairait qu’aux fans de foot, mais des acteurs (joueurs et clubs) m’ont aussi passé commande.
Cependant, je n’avais pas anticipé une croissance aussi rapide et me suis retrouvé en rupture de stock sept mois après le lancement. Cette période a freiné mon développement. Aujourd’hui, j’ai résolu ces problèmes et diversifié les produits : nouvelles couleurs, nouveaux formats, etc.
Il me manquait un ambassadeur pour accroître la notoriété de la marque. C’est ainsi que la légende de la Ligue 1 et de la sélection portugaise Pedro Pauleta a rejoint My Goat. Il incarne classe, passion et persévérance — un match parfait avec les valeurs de My Goat. Grâce à cette collaboration, j’ai pu m’internationaliser au Portugal, une nouvelle étape pour la marque.”
En tant qu’alumni d’AMOS Marseille, qu’est-ce que cela représente pour toi de collaborer avec l’école dans ton projet professionnel ?
“C’est une fierté de passer de l’autre côté, et cela me rappelle que rien ne s’est passé comme prévu. En entrant à AMOS Marseille, je rêvais de travailler dans le département marketing d’un club professionnel. Finalement, une idée et un déclic m’ont mené sur un autre chemin, celui dont je n’osais rêver il y a quelques années.”
Un dernier mot pour les étudiants qui hésitent à se lancer dans l’entrepreneuriat ?
“Sur le papier, l’entrepreneuriat peut sembler un monde merveilleux, mais c’est en réalité très difficile. J’ai quitté récemment mon travail en parallèle de mon entreprise, après deux ans passés à développer My Goat en plus d’un emploi à plein temps, tous les soirs et week-ends. Pour l’anecdote, j’ai même stocké mes cadres dans mon T2, dormant sur un clic-clac au milieu des cartons ! Mais la passion prend le dessus sur tout.
De ma jeune expérience, c’est un exercice constant de résolution de problèmes. Cet aspect donne tout son charme : on apprend à se découvrir, à repousser ses limites, à se construire. C’est un ascenseur émotionnel permanent, entre le doute et l’euphorie. Il faut une idée, un déclic, une motivation et une résilience hors du commun. Si on a tout cela, il faut se lancer !”
#WeAreAMOS
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Un diplôme de niveau bac+5 est courant pour ce type de métier. Un bachelor associé à un master ou un Programme en 5 ans permet de développer des compétences diverses. En effet, en plus d’élargir ses connaissances sur le marché du sport, les étudiants se spécialisent dans le management, la communication et le marketing du sport.