Thomas Baghe : expert et passionné par les grands événements outdoor
Thomas Baghe faisait partie de la promotion 2019-2020 d’AMOS Marseille. Diplômé du Master of Business in Sport, Thomas est un fan de sports outdoor et a réalisé de nombreuses expériences dans ce secteur. Tout d’abord, au Grand Prix de France de F1, via une expérience pédagogique, une alternance, puis un contrat en CDD en tant que Relay Strategy Manager. C’est aussi un jeune homme dévoué qui accomplit de nombreuses missions en tant que freelance dans les domaines de l’événementiel et du management de projets.
En parallèle de ses activités, Thomas intervient également sur les campus d’Aix-en-Provence et de Marseille. Il partage son expérience d’ancien étudiant, mais surtout de professionnel de l’événementiel. Aujourd’hui, il est précieux de pouvoir s’appuyer sur des anciens étudiants déterminés, souhaitant transmettre l’ADN AMOS aux nouvelles générations.
Thomas, peux-tu te présenter ?
«Je m’appelle Thomas Baghe. Je suis alumni d’AMOS Marseille, promotion 2019-20 et depuis deux ans, je suis intervenant sur les campus d’AMOS Aix-en-Provence et Marseille sur le module Event Manager en 1ère année de Master of Business in Sport. Dernièrement, j’ai été Chef de projet production générale pour le Club France à La Villette à Paris. J’avais la charge de l’implantation et de la coordination de production des différentes zones et besoins techniques sur le Club France recevant plus de 50 000 personnes par jour pendant la période Olympique et Paralympique. »
Tu parles souvent d’événements outdoor et de la création de nouveaux concepts. Qu’est-ce que tu aimes le plus dans cela ?
« Ce que j’aime, ce sont les grands événements, mais surtout ceux qui sortent des cadres habituels : quand on quitte les stades ou les arénas pour se retrouver au milieu d’un parc ou d’une forêt. C’est encore plus stimulant et challengeant, car on entre dans des lieux qui ne respectent pas certaines normes, et il faut tout créer, des issues de secours aux plans de prévention, des arrivées électriques aux systèmes d’eau. Ces spécificités ajoutent une dimension technique et opérationnelle vraiment passionnante, avec un grand impact sur les événement. »
« Il ne faut pas vouloir être expert de tous les domaines mais plutôt se dire, je suis expert de ce domaine et je vais aller chercher les experts des autres disciplines pour m’accompagner ».
Quels sont les compétences nécessaires pour travailler dans cet environnement ?
« Les compétences nécessaires sont multiples et variées. Premièrement, il faut être imaginatif, car créer un événement implique souvent d’inventer des solutions inédites. Ensuite, il faut être rigoureux : savoir se recentrer et ne pas se disperser. Par exemple, se dire : J’ai besoin de ça en priorité, je commence ici, puis je passe à la suite. Enfin, il est essentiel de savoir s’entourer, car on ne crée rien seul. Il faut bien choisir ses interlocuteurs : politiques, prestataires, partenaires. En s’appuyant sur les bonnes personnes, on évite de nombreux obstacles et on peut canaliser les compétences de chacun. Il ne faut pas chercher à tout maîtriser, mais plutôt exceller dans son domaine et collaborer avec des experts des autres disciplines. »
Quelles étaient tes missions au Club France pendant les célébrations ?
« L’essentiel de mon travail s’est déroulé lors des phases de montage et de démontage, un véritable travail de l’ombre qui précède et suit le passage du public. Il s’agissait de coordonner les différents prestataires sous ma responsabilité, d’assurer le lien avec les régisseurs, de vérifier que le matériel était livré au bon moment et installé au bon endroit. J’ai aussi dû prendre des décisions rapides pour adapter ce qui avait été imaginé sur plan et qui ne fonctionnait pas sur le terrain. Lorsque le site était ouvert au public, mon rôle était plus calme : je restais en lien avec la régie générale pour réagir en cas de dysfonctionnements et permettre aux équipes sur le terrain de les résoudre. Enfin, un aspect peu connu, c’est qu’une fois le premier jour lancé, la production commence déjà à préparer le démontage. On pense à la fin dès le début. »
Un conseil pour des étudiants qui aimeraient se lancer ?
« Que ce soit pour se lancer dans cette voie ou pour gérer une production, il faut avoir le doute, mais pas trop longtemps. Douter, c’est bien, mais agir, c’est mieux. Il faut être continuellement dans l’action pour réussir ! »
Un mot sur l’ambiance au Club France ? Sur l’engouement ?
« L’ambiance et l’engouement ont largement dépassé nos attentes ! Nous avons accueilli près de 800 000 personnes venues rencontrer les athlètes français médaillés. Je ne compte plus le nombre de fois où nous avons dû improviser pour canaliser les foules. Finalement, certains de mes plus beaux souvenirs professionnels sont liés aux célébrations paralympiques. Une fois le marathon terminé, quand nos proches nous disent : Vous étiez partout, on a vu autant le Club France que les épreuves, on réalise l’émotion que nous avons suscitée chez les fans. »
Et parce que Thomas ne s’arrête pas là, vous pouvez retrouver un ancien article dédié à la création de son événement, le premier festival de VTT et de musique : l’EVO Festival.
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Un diplôme de niveau bac+5 est courant pour ce type de métier. Un bachelor associé à un master ou un Programme en 5 ans permet de développer des compétences diverses. En effet, en plus d’élargir ses connaissances sur le marché du sport, les étudiants se spécialisent dans le management, la communication et le marketing du sport.